Une traduction en français d'un excellent texte du résistant
suédois Sven Erik Nordin, l'auteur du livre "Et le cancer disparut tout
simplement" (och cancern bara försvann) où il relate comment un régime
cétogène strict a fait mourir de faim les cellules malignes dont il
était atteint, sans qu'il ait à se soumettre à la chimiothérapie, à la
radiothérapie et à l’émasculation qu'avaient au programme pour lui les
oncologues suédois.
Les propos de Sven-Erik ne sont pas du tout théologiques. Lisez
jusqu'à la fin. C'est juste qu'il compare, avec humour, la médecine
dogmatique et infaillible d'aujourd'hui à la religion catholique romaine
du XVIème siècle dont Luther avait mis en lumière les compromissions et
simonies.
LES INDULGENCES
Le 31 octobre 1517, Martin Luther cloua ses 95 thèses sur le portail de l'église du château de Wittenberg.
Pour
faire simple, il s'agissait d'une protestation contre les démences au
sein de l'omnipotente église catholique – et rien de moins que contre le
commerce des « lettres d'indulgence » par cette église. Selon
l'église catholique, on pouvait s'assurer un sort plus doux que le
purgatoire grâce à diverses formes de pénitence : jeûne, pèlerinage ou
don d'argent pour la construction d'une église.
Mais
on finit par rationaliser cet instrument en se contentant de vendre des
indulgences, qui étaient alors une sorte de quittance de pénitence -
sans même avoir besoin en pratique d'en accomplir la moindre.
On peut presque dire que l'on s'achetait le pardon de ses péchés. Bien
sûr, il était plus facile aux riches de se payer la rémission – ils
pouvaient tranquillement continuer à pécher, sachant qu’ils avaient
l’argent nécessaire pour s'acheter encore d'autres indulgences.
De
cette manière élégante, l'église catholique s'assura des richesses
insoupçonnées et, entre autres, amassa des fonds pour le gigantesque «
bâtiment de vainegloire », la nouvelle église Saint-Pierre de Rome
(construite entre 1506 et 1626). Luther
protesta ainsi contre l'église catholique - et les adeptes de la
nouvelle orientation ont ensuite été appelés « protestants » - et
fondèrent l'église qui, comme par exemple en Suède, est aujourd'hui l'église officielle [OJY:
remarque de ma part. Il s'agissait littéralement de témoigner (testis)
pour (pro) Dieu devant les hommes. Le sens actuel de "protester" a pu en
être dérivé par la suite] . Le
changement apporté à l'Église chrétienne est aussi appelé « Réforme » -
et il s'agissait bien d'une réforme, d'un « remodelage » de l'Église
chrétienne. Lors de l'assemblée ecclésiale d'Uppsala en 1593, la confession luthérienne d'Augsbourg fut adoptée dans notre pays [OJY: la Suède, le pays de Sven-Erik] , et l'on peut dire que l'ère catholique romaine y fut ainsi révolue. Depuis lors, le pape de Rome n’ést plus non plus le chef de l’Église suédoise.
La
« protestation » de Luther concernait également pour partie la langue.
Selon l'église catholique, le latin était la seule langue assez fine
pour être utilisée dans la vie religieuse - (et que seuls « les clercs »
comprenaient) - même si les prêtres pouvaient aussi adresser leurs
prédications dans la langue du pays au « vulgum pecus ». Luther
considérait que aussi bien les Saintes Écritures que le sermon devaient
être proclamés dans la langue même du peuple, afin que les gens
ordinaires puissent les comprendre. Et cela, on peut l'imaginer,
constituait une plus grande exigence sur la capacité des prêtres à
expliquer les originaux des Ecritures chrétiennes et à prêcher de
manière intelligible.
Une
autre chose à laquelle Luther s'est opposé était le célibat – que les
prêtres devaient vivre célibataires et uniquement « être mariés » à
l'Église. Lui-même avait d'abord été un moine (et donc également soumis
au célibat) - mais après sa protestation contre l'église catholique, il
s'était marié (à une nonne !) et avait réussi à en avoir six enfants.
Ce
que Luther aurait dit aujourd'hui sur le célibat des prêtres aurait été
intéressant à entendre depuis la révélation des abus sexuels commis sur
des enfants et des religieuses par des milliers de prêtres et d'évêques
catholiques - après avoir été gardés secrets pendant de nombreuses
années par le haut clergé au sein de l'église catholique.
La
diffusion si rapide des enseignements "hérétiques" de Luther fut due en
grande partie à la technique de l'imprimerie développée par Johan
Gutenberg, qui rendait possible que les écrits soient rapidement
produits en grande quantité et distribués en grandes éditions - et ne
devaient plus, comme auparavant, être copiés à la main l'un après
l'autre.
On
pourrait aussi dire que la Réforme devint petit à petit en partie un «
mouvement de laïcs ». Que le message chrétien puisse être prêché dans la
langue même des gens et que les prêtres n'aient plus le monopole de la
diffusion du savoir était quelque chose de nouveau - et de révoltant
pour l'église catholique et ses prêtres, qui auraient préféré que cela
reste "comme avant". "... Evidemment, le pouvoir du clergé était miné
précisément par le fait que les laïcs pouvaient dorénavant s'immiscer
dans la discussion de sujets sacrés ! Lorsque la Bible de Gustav Vasa
fut publiée en suédois en 1541, ce fut naturellement une sorte de percée
pour la Réforme dans notre pays (et un moyen pour Gustav Vasa de
reprendre le pouvoir de la papauté - avec des avantages financiers
considérables pour lui).
Mais qu’est-ce que cela a à voir avec notre époque ?
Eh
bien, je considère que nos fonds (le Fonds du cancer, le Fonds du
cancer des enfants, le Fonds du cerveau, etc.) se livrent à une sorte de
commerce des indulgences. Lorsque nous donnons de l'argent à ces fonds,
nous faisons « une bonne action » et nous nous sentons, sinon absouts
du péché, du moins comme des personnes un peu meilleures, car nous
pensons avoir contribué à soutenir la recherche qui résoudra les «
inconnues » autour de pathologies comme le cancer, la maladie
d'Alzheimer, etc.
«
L'Église » (l'établissement médical et ses chercheurs) s'assure de
cette façon des rentrées considérables d'argent. Mais si l'on examine de
près les activités des fonds, on constate que l'argent est en grande
partie destiné à de la recherche qui n'apporte pas d'améliorations
décisives ni pour les patients atteints de cancer ni pour ceux atteints
de la maladie d'Alzheimer - quoiqu'elle occupe beaucoup de chercheurs.
Cela semble être principalement dû au fait que la recherche se concentre
unilatéralement sur des solutions pharmaceutiques – pour trouver des
préparations brevetables
qui « guériront » ces maladies (et rapporteront des milliards à Big
Pharma). Et on semble ignorer largement l'option d'investir dans la
recherche sur ce qui est complètement élémentaire : notre alimentation,
notre mode de vie et autres aspects environnementaux.
On
pressent également en arrière-plan les agissements des grandes sociétés
pharmaceutiques. Elles gagnent plusieurs milliards chaque année grâce
auxdites maladies – ce qui ne les incitent guère, dans une perspective
financière, à trouver une « solution ». Se concentrer unilatéralement
sur les modèles d’explication génétiques est également une manière de
préserver le statu quo – car nos gènes sont presque le seul facteur
causal pouvant être exclu. Notre génome est essentiellement le même
depuis plusieurs milliers d’années, c’est-à-dire bien avant que
n'explosent formellement des pathologies telles que le cancer, le
diabète et la maladie d’Alzheimer.
En
effet, à certains égards, les fonds mentionnés semblent également être
ceux qui ressemblent le plus à n'importe quelle société cotée en bourse à
but lucratif - avec des salaires élevés pour les chefs, des structures
de fonctionnement étendues et beaucoup d'activités publicitaires.
Mais
une « révolution » est désormais en marche ! Des laïcs, qui n'ont pas
reçu de formation médicale, mais qui savent lire et sont dotés du bon
sens, ont commencé à examiner tout cela. Et tout comme la technique de
de l’imprimerie à l’époque de Luther contribua efficacement à la
diffusion de ses thèses, Internet a aujourd’hui donné aux « gens
ordinaires » la possibilité d’acquérir des connaissances ainsi que de
partager ces connaissances et leurs propres expériences entre eux. Des
réseaux se forment et d'importantes connaissances se diffusent dans le
monde entier, et malgré la puissante opposition de « l'Église », les «
prêtres » et les « évêques » (médecins et professeurs) ont désormais le
"plaisir" de rencontrer des patients plus instruits qu'eux ! Les grandes
sociétés pharmaceutiques multinationales tremblent sur leurs fondations
et recourent à des mesures de plus en plus désespérées pour empêcher la
« réforme » de se propager.
Les
successeurs de Luther aujourd'hui (dans le domaine médical) en Suède
sont Erik Enby, Annika Dahlqvist, Lars Bern, Ralf Sundberg, Yngve
Gustafsson, Nisse Simonsson, Uffe Ravnskov et d'autres. Ma modestie
m'interdit de compter ma propre personne insignifiante dans
l'énumération. Et dans le monde, il y a des milliers de « réformateurs
»…
L'église
catholique voulait jadis continuer à parler en latin, afin que personne
ne puisse voir au travers de son opacité - et maintenir son pouvoir sur
le peuple en lui faisant peur du purgatoire et de l'enfer et en lui
faisant ainsi acheter des indulgences à prix d'argent élevé. Les
médecins d'aujourd'hui aiment utiliser un « langage crypté » de termes
médicaux presque incompréhensibles (en latin ! [OJY: et en grec ancien !]),
qui leur permet de nous faire croire en leurs connaissances. Parfois,
leur langage codé semble plutôt être un moyen de cacher une ignorance
embarrassante.
Pour
finir, je veux juste ajouter que les métaphores sont des outils
difficiles à manipuler. Elles présupposent une certaine imagination et
connaissance de la part du lecteur – et peuvent être surinterprétés. Je
dois bien sûr également souligner que les personnes qui travaillent au
sein du système de santé établi sont évidemment dans la plupart des cas
des professionnels exigeants et engagés, qui veulent le bien de tous -
et qui s'échinent souvent dans des conditions de travail presque
impossibles. Cela s'applique probablement aussi, dans une certaine
mesure, à ceux qui collectent de l'argent pour les fonds que j'ai
mentionnés au début, ainsi qu'à ceux qui travaillent dans l'industrie
pharmaceutique et la recherche médicale.
Le
problème est seulement qu’ils sont largement roulés par des forces
puissantes, dont les intérêts ont une orientation complètement
différente. La difficulté, c'est aussi que, au moins les professionnels
de la santé en hospitalier sont tellement influencés par leur formation
et par les contrevérités et les mythes dont nous sommes constamment
abreuvés dans les médias et via des autorités ignares qu’ils semblent
très résistants aux simples faits démontrables. C'est pourquoi la «
vieille église » peut poursuivre ses activités sans entrave – au grand
dam de la santé publique, mais au profit des réseaux criminels que
constituent les sociétés pharmaceutiques.
Je
voudrais également ajouter que, bien entendu, sous l'égide des églises -
tant catholiques que protestantes - ainsi que dans diverses églises
libres et autres communautés religieuses, se déroule un travail
important, rempli d'amour et de sacrifices que je ne veux pas critiquer.
En
conclusion : tout comme la technique de l'imprimerie fut à l'époque de
Luther capable de diffuser ses idées, Internet va aujourd'hui faire
tomber la vieille église - et ouvrir la voie à une « médecine populaire »
digne de ce nom. Seuls des services médicaux d’urgence et des
compétences spécialisées dans certains domaines subsisteront. Et une
connaissance accrue des aspects nutritionnels et environnementaux
réduira le besoin de soins médicaux en général. Il est possible que
l'effondrement total du système de santé officiel, qui sinon semble
imminent, puisse ainsi être évité. »
Ämne : Avlat
"Den 31 oktober 1517 spikade Martin Luther upp sina 95 teser på porten till slottskyrkan i Wittenberg.
Förenklat
var det en protest mot galenskaperna inom den maktfullkomliga katolska
kyrkan – och inte minst mot kyrkans handel med "avlatsbrev". Man kunde
enligt katolska kyrkan klara sig lindrigare undan skärselden genom olika
former av botgöring – fasta, vallfärder eller skänkande av pengar till
ett kyrkobygge.
Men
man rationaliserade slutligen detta instrument och sålde just
avlatsbrev, vilka då var en sorts kvitton på botgörelse – utan att man i
praktiken behövde genomföra någon sådan. Man kan närmast säga, att man
köpte sig syndernas förlåtelse. Självklart hade de rika lättare att köpa
sig fria – och kunde lugnt synda vidare, i medvetande om att de hade
pengar för att köpa fler avlatsbrev.
På
detta eleganta sätt skaffade sig katolska kyrkan oanade rikedomar – och
fick bland annat ihop pengar till det gigantiska "skrytbygget" nya
Peterskyrkan i Rom (byggdes 1506 - 1626). Luther protesterade alltså mot
katolska kyrkan – och anhängarna av den nya inriktningen kom sedan att
kallas "protestanter" - och bilda den kyrka som t.ex. i Sverige i dag är
den officiella. Förändringen av den kristna kyrkan kallas också
"reformationen" - och det var verkligen fråga om en reformation, en
"omformning" av den kristna kyrkan. Vid Uppsala kyrkomöte 1593 antogs i
vårt land den lutherska augsburgska trosbekännelsen, och den katolska
tiden kan därmed sägas vara förbi. Därefter var inte heller påven i Rom
längre den svenska kyrkans överhuvud.
En
del av Luthers "protest" gällde också språket. Enligt den katolska
kyrkan var latinet det enda språk som var fint nog att användas i det
religiösa livet – (och som bara "de lärde" förstod) - även om prästerna
också kunde predika på landets språk för "allmogen". Luther ansåg att
både de heliga skrifterna och predikan skulle finnas på folkets eget
språk – så att vanligt folk kunde förstå. Och detta kan man ana ställde
större krav på prästernas förmåga att förklara de kristna urkunderna och
predika begripligt.
Ytterligare
något Luther protesterade mot var celibatet – att prästerna skulle leva
ogifta och bara "vara gifta med" kyrkan. Själv var han ju från början
munk (och därmed också underkastad celibatet) – men efter sin protest
mot katolska kyrkan gifte han sig (med en nunna!) och hann skaffa sex
barn med henne.
Vad
Luther i dag skulle ha haft att säga om prästernas celibat hade varit
intressant att höra, sedan avslöjanden om tusentals katolska prästers
och biskopars sexuella övergrepp på både barn och nunnor uppdagats –
efter att under många år hemlighållits av de höga prelaterna inom
kyrkan.
Att
Luthers kätterska lära så snabbt fick spridning berodde i hög grad på
den av Johan Gutenberg utvecklade boktryckarkonsten, som gjorde att
skrifter snabbt kunde mångfaldigas och spridas i stora upplagor – och
inte som tidigare måste skrivas för hand, en i taget.
Man
skulle också kunna säga, att reformationen så småningom delvis blev en
"lekmannarörelse". Att det kristna budskapet kunde predikas på
människors eget språk, och att inte bara prästerna skulle ha monopol på
att föra ut kunskapen var något nytt - och upprörande för katolska
kyrkan och dess präster, som helst hade velat ha det "som förut"...
Prästerskapets makt undergrävdes förstås just av detta att lekmän kunde
ge sig in i diskussionen om heliga ting! När Gustav Vasas bibel kom på
svenska år 1541 var detta självklart ett sorts genombrott för
reformationen i vårt land (och ett sätt för Gustav Vasa att ta över
makten från påvedömet – med avsevärda ekonomiska fördelar för honom).
Men vad har då detta med vår tid att göra?
Jo,
jag anser, att våra fonder (Cancerfonden, Barncancerfonden, Hjärnfonden
etc) ägnar sig åt någon sorts avlatshandel. När vi skänker pengar till
dessa fonder gör vi "en god gärning" och känner oss – om inte befriade
från synd, så i alla fall som litet bättre människor, därför att vi tror
att vi bidragit till att stödja forskning som kommer att lösa "gåtorna"
runt sjukdomar som cancer, Alzheimers m.fl.
"Kyrkan"
(det medicinska etablissemanget och dess forskare) ser på detta sätt
till att få in mängder av pengar. Men om man skärskådar fondernas
verksamhet, så finner man, att pengarna i stor utsträckning går till
forskning som inte leder till några avgörande förbättringar vare sig för
patienter med cancer eller Alzheimers sjukdom – men sysselsätter
mängder av forskare. Detta tycks huvudsakligen bero på, att forskningen
ensidigt inriktar sig på att hitta farmaceutiska lösningar – att hitta
patenterbara preparat, som skall "bota" dessa sjukdomar (och inbringa Big Pharma miljardinkomster). Och man tycks i stort sett bortse från att satsa på forskning om det fullkomligt elementära – vår kost, livsstil och övriga miljöaspekter.
Man
anar också de stora läkemedelsbolagens agerande i bakgrunden. De tjänar
varje år många miljarder på nämnda sjukdomar – och de ekonomiska
incitamenten för att hitta en "lösning" finns helt enkelt inte där. Att
ganska ensidigt inrikta sig på genetiska förklaringsmodeller är också
ett sätt att bevara status quo – eftersom just våra gener nästan är den
enda orsaksfaktor man kan utesluta. Vårt genom har i allt väsentligt
varit detsamma sedan åtskilliga tusen år, alltså långt innan förekomsten
av sjukdomar som cancer, diabetes och Alzheimers formligen exploderat.
I
vissa avseenden förefaller faktiskt också de nämnda fonderna mest likna
vilka vinstdrivande, börsnoterade bolag som helst – med höga
chefslöner, en omfattande administration och reklamverksamhet.
Men
en "revolution" är nu på väg! Lekmän, som inte är medicinskt utbildade,
men läskunniga och utrustade med normalt sunt förnuft, har börjat
genomskåda detta. Och precis som boktryckarkonsten på Luthers tid
effektivt bidrog till att sprida hans teser, så har dagens Internet
givit "vanligt folk" möjligheter att skaffa sig kunskaper och att dela
dessa kunskaper och egna erfarenheter med varandra. Det bildas nätverk
och sprids viktig kunskap världen över, och trots "kyrkans" kraftfulla
motstånd, så får nu "prästerna" och "biskoparna" (läkarna och
professorerna) fina sig i att möta patienter som är mer pålästa än de
själva! De stora multinationella läkemedelsföretagen skakar i sina
grundvalar och tar till alltmer desperata åtgärder för att förhindra att
"reformationen" sprids.
Vi
kan sägas ha en protestantisk rörelse av megaformat på gång – med
mängder av efterföljare till Luther. Och "kyrkan" har problem med sitt
budskap. Snart vet alla att dess "godkända mediciner" är åtminstone den
tredje vanligaste dödsorsaken i Västvärlden – samtidigt som alternativa
metoder av olika slag är både effektiva, billiga och inte förorsakar
några dödsfall, men förbjuds därför att de inte är "godkända läkemedel"
och därmed inte inbringar läkemedelsföretagen några inkomster.
Efterföljare
till Luther i dag (på det medicnska området) är i Sverige sådana som
Erik Enby, Annika Dahlqvist, Lars Bern, Ralf Sundberg, Yngve Gustafsson,
Nisse simonsson, Uffe Ravnskov m.fl. Min blygsamhet förbjuder mig att
räkna in min egen obetydliga person i samlingen. Och världen över finns
det tusentals "reformatorer"...
Men
eftersom "kyrkan" i form av det medicinska etablissemanget och den
ofantligt resursstarka läkemedelsindustrin inte vill gå miste om sina
miljardinkomster på sjuka människor, så använder de alla metoder (inkl.
forskningsfusk och bedrägeri) för att förhindra att Luthers efterföljare
skall sprida sitt budskap. En frisk befolkning är förstås deras stora
skräck.
Katolska
kyrkan ville en gång fortsätta att prata på latin, så att ingen kunde
genomskåda dem – och behålla makten över folket genom att skrämma dem
för skärselden och helvetet och därmed också få dem att köpa avlatsbrev
för dyra pengar. Dagens läkare använder gärna ett för oss vanliga
människor närmast obegripligt "fikonspråk" av medicinska facktermer (på
latin!), som gör att de kan få oss att tro på deras kunskaper. Ibland
tycks deras språk i stället vara ett sätt att dölja en generande
okunskap.
Till
sist vill jag bara tillägga, att metaforer är svårhanterliga verktyg.
De förutsätter viss fantasi och kunskap hos läsaren – och kan
övertolkas. Jag måste förstås också betona, att de enskilda människor
som arbetar inom den etablerade sjukvården självklart i de flesta fall
är ambitiösa och engagerade aktörer, som vill alla människor väl – och
som ofta sliter under närmast omöjliga arbetsförhållanden. Detsamma
gäller säkert också i någon mån dem som drar in pengar till de fonder
jag inledningsvis nämnde, samt de som arbetar inom läkemedelsindustrin
och den medicinska forskningen.
Problemet
är bara att de i hög grad är lurade av starka krafter, vars intressen
har en helt annan inriktning. Det svåra är också, att åtminstone de
professionella inom vården är så påverkade av sin utbildning och av de
osanningar och myter som vi hela tiden matas med i media och via
okunniga myndigheter att de tycks mycket motståndskraftiga mot enkla
påvisbara fakta. Därför kan den "gamla kyrkan" obehindrat fortsätta sin
verksamhet – till stor skada för folkhälsan, men till gagn för de
kriminella nätverk läkemedelsföretagen utgör.
Jag
vill gärna också tillägga, att det naturligtvis i kyrkornas regi – både
den katolska och den protestantiska – liksom hos olika frikyrkor och
andra religiösa samfund sker mycket kärleksfullt, uppoffrande och
viktigt arbete, som jag inte vill kritisera.
Slutligen:
Precis som boktryckarkonsten på Luthers tid kunde sprida hans idéer, så
kommer Internet i dag att få den gamla kyrkan på fall – och bana väg
för en "folkmedicin" värd namnet. Endast viss akutsjukvård och
specialistkompetens på några områden kommer att finnas kvar. Och ökade
kunskaper om kost och miljöaspekter kommer att minska behovet av vård
generellt. Möjligen kan den officiella sjukvårdens totala kollaps – som
annars verkar mycket nära - på så sätt undvikas."
Synpunkten om den officiella sjukvårdens totala kollaps tycks ha varit profetisk?
SE
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