fredag 24. mai 2024

Les indulgences

Une traduction en français d'un excellent texte du résistant suédois Sven Erik Nordin, l'auteur du livre "Et le cancer disparut tout simplement" (och cancern bara försvann) où il relate comment un régime cétogène strict a fait mourir de faim les cellules malignes dont il était atteint, sans qu'il ait à se soumettre à la chimiothérapie, à la radiothérapie et à l’émasculation qu'avaient au programme pour lui les oncologues suédois.

 
Les propos de Sven-Erik ne sont pas du tout théologiques. Lisez jusqu'à la fin. C'est juste qu'il compare, avec humour, la médecine dogmatique et infaillible d'aujourd'hui à la religion catholique romaine du XVIème siècle dont Luther avait mis en lumière les compromissions et simonies.
 
 
LES INDULGENCES
 
 
Le 31 octobre 1517, Martin Luther cloua ses 95 thèses sur le portail de l'église du château de Wittenberg.
 
 
Pour faire simple, il s'agissait d'une protestation contre les démences au sein de l'omnipotente église catholique – et rien de moins que contre le commerce des « lettres d'indulgence » par cette église. Selon l'église catholique, on pouvait s'assurer un sort plus doux que le purgatoire grâce à diverses formes de pénitence : jeûne, pèlerinage ou don d'argent pour la construction d'une église.
 
Mais on finit par rationaliser cet instrument en se contentant de vendre des indulgences, qui étaient alors une sorte de quittance de pénitence - sans même avoir besoin en pratique d'en accomplir la moindre.
On peut presque dire que l'on s'achetait le pardon de ses péchés. Bien sûr, il était plus facile aux riches de se payer la rémission – ​​ils pouvaient tranquillement continuer à pécher, sachant qu’ils avaient l’argent nécessaire pour s'acheter encore d'autres indulgences.
 
De cette manière élégante, l'église catholique s'assura des richesses insoupçonnées et, entre autres, amassa des fonds pour le gigantesque « bâtiment de vainegloire », la nouvelle église Saint-Pierre de Rome (construite entre 1506 et 1626). Luther protesta ainsi contre l'église catholique - et les adeptes de la nouvelle orientation ont ensuite été appelés « protestants » - et fondèrent l'église qui, comme par exemple en Suède, est aujourd'hui l'église officielle [OJY: remarque de ma part. Il s'agissait littéralement de témoigner (testis) pour (pro) Dieu devant les hommes. Le sens actuel de "protester" a pu en être dérivé par la suite] . Le changement apporté à l'Église chrétienne est aussi appelé « Réforme » - et il s'agissait bien d'une réforme, d'un « remodelage » de l'Église chrétienne. Lors de l'assemblée ecclésiale d'Uppsala en 1593, la confession luthérienne d'Augsbourg fut adoptée dans notre pays [OJY: la Suède, le pays de Sven-Erik] , et l'on peut dire que l'ère catholique romaine y fut ainsi révolue. Depuis lors, le pape de Rome n’ést plus non plus le chef de l’Église suédoise.
 
La « protestation » de Luther concernait également pour partie la langue. Selon l'église catholique, le latin était la seule langue assez fine pour être utilisée dans la vie religieuse - (et que seuls « les clercs » comprenaient) - même si les prêtres pouvaient aussi adresser leurs prédications dans la langue du pays au « vulgum pecus ». Luther considérait que aussi bien les Saintes Écritures que le sermon devaient être proclamés dans la langue même du peuple, afin que les gens ordinaires puissent les comprendre. Et cela, on peut l'imaginer, constituait une plus grande exigence sur la capacité des prêtres à expliquer les originaux des Ecritures chrétiennes et à prêcher de manière intelligible.
 
Une autre chose à laquelle Luther s'est opposé était le célibat – que les prêtres devaient vivre célibataires et uniquement « être mariés » à l'Église. Lui-même avait d'abord été un moine (et donc également soumis au célibat) - mais après sa protestation contre l'église catholique, il s'était marié (à une nonne !) et avait réussi à en avoir six enfants.
 
Ce que Luther aurait dit aujourd'hui sur le célibat des prêtres aurait été intéressant à entendre depuis la révélation des abus sexuels commis sur des enfants et des religieuses par des milliers de prêtres et d'évêques catholiques - après avoir été gardés secrets pendant de nombreuses années par le haut clergé au sein de l'église catholique.
 
La diffusion si rapide des enseignements "hérétiques" de Luther fut due en grande partie à la technique de l'imprimerie développée par Johan Gutenberg, qui rendait possible que les écrits soient rapidement produits en grande quantité et distribués en grandes éditions - et ne devaient plus, comme auparavant, être copiés à la main l'un après l'autre.
 
On pourrait aussi dire que la Réforme devint petit à petit en partie un « mouvement de laïcs ». Que le message chrétien puisse être prêché dans la langue  même des gens et que les prêtres n'aient plus le monopole de la diffusion du savoir était quelque chose de nouveau - et de révoltant pour l'église catholique et ses prêtres, qui auraient préféré que cela reste "comme avant". "... Evidemment, le pouvoir du clergé était miné précisément par le fait que les laïcs pouvaient dorénavant s'immiscer dans la discussion de sujets sacrés ! Lorsque la Bible de Gustav Vasa fut publiée en suédois en 1541, ce fut naturellement une sorte de percée pour la Réforme dans notre pays (et un moyen pour Gustav Vasa de reprendre le pouvoir de la papauté - avec des avantages financiers considérables pour lui).
 
Mais qu’est-ce que cela a à voir avec notre époque ?
 
Eh bien, je considère que nos fonds (le Fonds du cancer, le Fonds du cancer des enfants, le Fonds du cerveau, etc.) se livrent à une sorte de commerce des indulgences. Lorsque nous donnons de l'argent à ces fonds, nous faisons « une bonne action » et nous nous sentons, sinon absouts du péché, du moins comme des personnes un peu meilleures, car nous pensons avoir contribué à soutenir la recherche qui résoudra les « inconnues » autour de pathologies comme le cancer, la maladie d'Alzheimer, etc.
 
« L'Église » (l'établissement médical et ses chercheurs) s'assure de cette façon des rentrées considérables d'argent. Mais si l'on examine de près les activités des fonds, on constate que l'argent est en grande partie destiné à de la recherche qui n'apporte pas d'améliorations décisives ni pour les patients atteints de cancer ni pour ceux atteints de la maladie d'Alzheimer - quoiqu'elle occupe beaucoup de chercheurs. Cela semble être principalement dû au fait que la recherche se concentre unilatéralement sur des solutions pharmaceutiques – pour trouver des préparations brevetables qui « guériront » ces maladies (et rapporteront des milliards à Big Pharma). Et on semble ignorer largement l'option d'investir dans la recherche sur ce qui est complètement élémentaire : notre alimentation, notre mode de vie et autres aspects environnementaux.
 
On pressent également en arrière-plan les agissements des grandes sociétés pharmaceutiques. Elles gagnent plusieurs milliards chaque année grâce auxdites maladies – ce qui ne les incitent guère, dans une perspective financière, à trouver une « solution ». Se concentrer unilatéralement sur les modèles d’explication génétiques est également une manière de préserver le statu quo – car nos gènes sont presque le seul facteur causal pouvant être exclu. Notre génome est essentiellement le même depuis plusieurs milliers d’années, c’est-à-dire bien avant que n'explosent formellement des pathologies telles que le cancer, le diabète et la maladie d’Alzheimer.
 
En effet, à certains égards, les fonds mentionnés semblent également être ceux qui ressemblent le plus à n'importe quelle société cotée en bourse à but lucratif - avec des salaires élevés pour les chefs, des structures de fonctionnement étendues et beaucoup d'activités publicitaires.
 
Mais une « révolution » est désormais en marche ! Des laïcs, qui n'ont pas reçu de formation médicale, mais qui savent lire et sont dotés du bon sens, ont commencé à examiner tout cela. Et tout comme la technique de de l’imprimerie à l’époque de Luther contribua efficacement à la diffusion de ses thèses, Internet a aujourd’hui donné aux « gens ordinaires » la possibilité d’acquérir des connaissances ainsi que de partager ces connaissances et leurs propres expériences entre eux. Des réseaux se forment et d'importantes connaissances se diffusent dans le monde entier, et malgré la puissante opposition de « l'Église », les « prêtres » et les « évêques » (médecins et professeurs) ont désormais le "plaisir" de rencontrer des patients plus instruits qu'eux ! Les grandes sociétés pharmaceutiques multinationales tremblent sur leurs fondations et recourent à des mesures de plus en plus désespérées pour empêcher la « réforme » de se propager.
 
Les successeurs de Luther aujourd'hui (dans le domaine médical) en Suède sont Erik Enby, Annika Dahlqvist, Lars Bern, Ralf Sundberg, Yngve Gustafsson, Nisse Simonsson, Uffe Ravnskov et d'autres. Ma modestie m'interdit de compter ma propre personne insignifiante dans l'énumération. Et dans le monde, il y a des milliers de « réformateurs »…
 
L'église catholique voulait jadis continuer à parler en latin, afin que personne ne puisse voir au travers de son opacité - et maintenir son pouvoir sur le peuple en lui faisant peur du purgatoire et de l'enfer et en lui faisant ainsi acheter des indulgences à prix d'argent élevé. Les médecins d'aujourd'hui aiment utiliser un « langage crypté » de termes médicaux presque incompréhensibles (en latin ! [OJY: et en grec ancien !]), qui leur permet de nous faire croire en leurs connaissances. Parfois, leur langage codé semble plutôt être un moyen de cacher une ignorance embarrassante.
 
Pour finir, je veux juste ajouter que les métaphores sont des outils difficiles à manipuler. Elles présupposent une certaine imagination et connaissance de la part du lecteur – et peuvent être surinterprétés. Je dois bien sûr également souligner que les personnes qui travaillent au sein du système de santé établi sont évidemment dans la plupart des cas des professionnels exigeants et engagés, qui veulent le bien de tous - et qui s'échinent souvent dans des conditions de travail presque impossibles. Cela s'applique probablement aussi, dans une certaine mesure, à ceux qui collectent de l'argent pour les fonds que j'ai mentionnés au début, ainsi qu'à ceux qui travaillent dans l'industrie pharmaceutique et la recherche médicale.
 
Le problème est seulement qu’ils sont largement roulés par des forces puissantes, dont les intérêts ont une orientation complètement différente. La difficulté, c'est aussi que, au moins les professionnels de la santé en hospitalier sont tellement influencés par leur formation et par les contrevérités et les mythes dont nous sommes constamment abreuvés dans les médias et via des autorités ignares qu’ils semblent très résistants aux simples faits démontrables. C'est pourquoi la « vieille église » peut poursuivre ses activités sans entrave – au grand dam de la santé publique, mais au profit des réseaux criminels que constituent les sociétés pharmaceutiques.
 
Je voudrais également ajouter que, bien entendu, sous l'égide des églises - tant catholiques que protestantes - ainsi que dans diverses églises libres et autres communautés religieuses, se déroule un travail important, rempli d'amour et de sacrifices que je ne veux pas critiquer.
 
En conclusion : tout comme la technique de l'imprimerie fut à l'époque de Luther capable de diffuser ses idées, Internet va aujourd'hui faire tomber la vieille église - et ouvrir la voie à une « médecine populaire » digne de ce nom. Seuls des services médicaux d’urgence et des compétences spécialisées dans certains domaines subsisteront. Et une connaissance accrue des aspects nutritionnels et environnementaux réduira le besoin de soins médicaux en général. Il est possible que l'effondrement total du système de santé officiel, qui sinon semble imminent, puisse ainsi être évité. »
 

 

 
 
 
 


Ämne : Avlat

 
 

"Den 31 oktober 1517 spikade Martin Luther upp sina 95 teser på porten till slottskyrkan i Wittenberg.

Förenklat var det en protest mot galenskaperna inom den maktfullkomliga katolska kyrkan – och inte minst mot kyrkans handel med "avlatsbrev". Man kunde enligt katolska kyrkan klara sig lindrigare undan skärselden genom olika former av botgöring – fasta, vallfärder eller skänkande av pengar till ett kyrkobygge.

Men man rationaliserade slutligen detta instrument och sålde just avlatsbrev, vilka då var en sorts kvitton på botgörelse – utan att man i praktiken behövde genomföra någon sådan. Man kan närmast säga, att man köpte sig syndernas förlåtelse. Självklart hade de rika lättare att köpa sig fria – och kunde lugnt synda vidare, i medvetande om att de hade pengar för att köpa fler avlatsbrev.

På detta eleganta sätt skaffade sig katolska kyrkan oanade rikedomar – och fick bland annat ihop pengar till det gigantiska "skrytbygget" nya Peterskyrkan i Rom (byggdes 1506 - 1626). Luther protesterade alltså mot katolska kyrkan – och anhängarna av den nya inriktningen kom sedan att kallas "protestanter" - och bilda den kyrka som t.ex. i Sverige i dag är den officiella. Förändringen av den kristna kyrkan kallas också "reformationen" - och det var verkligen fråga om en reformation, en "omformning" av den kristna kyrkan. Vid Uppsala kyrkomöte 1593 antogs i vårt land den lutherska augsburgska trosbekännelsen, och den katolska tiden kan därmed sägas vara förbi. Därefter var inte heller påven i Rom längre den svenska kyrkans överhuvud.

En del av Luthers "protest" gällde också språket. Enligt den katolska kyrkan var latinet det enda språk som var fint nog att användas i det religiösa livet – (och som bara "de lärde" förstod) - även om prästerna också kunde predika på landets språk för "allmogen". Luther ansåg att både de heliga skrifterna och predikan skulle finnas på folkets eget språk – så att vanligt folk kunde förstå. Och detta kan man ana ställde större krav på prästernas förmåga att förklara de kristna urkunderna och predika begripligt.

Ytterligare något Luther protesterade mot var celibatet – att prästerna skulle leva ogifta och bara "vara gifta med" kyrkan. Själv var han ju från början munk (och därmed också underkastad celibatet) – men efter sin protest mot katolska kyrkan gifte han sig (med en nunna!) och hann skaffa sex barn med henne.

Vad Luther i dag skulle ha haft att säga om prästernas celibat hade varit intressant att höra, sedan avslöjanden om tusentals katolska prästers och biskopars sexuella övergrepp på både barn och nunnor uppdagats – efter att under många år hemlighållits av de höga prelaterna inom kyrkan.

Att Luthers kätterska lära så snabbt fick spridning berodde i hög grad på den av Johan Gutenberg utvecklade boktryckarkonsten, som gjorde att skrifter snabbt kunde mångfaldigas och spridas i stora upplagor – och inte som tidigare måste skrivas för hand, en i taget.

Man skulle också kunna säga, att reformationen så småningom delvis blev en "lekmannarörelse". Att det kristna budskapet kunde predikas på människors eget språk, och att inte bara prästerna skulle ha monopol på att föra ut kunskapen var något nytt - och upprörande för katolska kyrkan och dess präster, som helst hade velat ha det "som förut"... Prästerskapets makt undergrävdes förstås just av detta att lekmän kunde ge sig in i diskussionen om heliga ting! När Gustav Vasas bibel kom på svenska år 1541 var detta självklart ett sorts genombrott för reformationen i vårt land (och ett sätt för Gustav Vasa att ta över makten från påvedömet – med avsevärda ekonomiska fördelar för honom).

 Men vad har då detta med vår tid att göra?

Jo, jag anser, att våra fonder (Cancerfonden, Barncancerfonden, Hjärnfonden etc) ägnar sig åt någon sorts avlatshandel. När vi skänker pengar till dessa fonder gör vi "en god gärning" och känner oss – om inte befriade från synd, så i alla fall som litet bättre människor, därför att vi tror att vi bidragit till att stödja forskning som kommer att lösa "gåtorna" runt sjukdomar som cancer, Alzheimers m.fl.

"Kyrkan" (det medicinska etablissemanget och dess forskare) ser på detta sätt till att få in mängder av pengar. Men om man skärskådar fondernas verksamhet, så finner man, att pengarna i stor utsträckning går till forskning som inte leder till några avgörande förbättringar vare sig för patienter med cancer eller Alzheimers sjukdom – men sysselsätter mängder av forskare. Detta tycks huvudsakligen bero på, att forskningen ensidigt inriktar sig på att hitta farmaceutiska lösningar – att hitta patenterbara preparat, som skall "bota" dessa sjukdomar (och inbringa Big Pharma miljardinkomster). Och man tycks i stort sett bortse från att satsa på forskning om det fullkomligt elementära – vår kost, livsstil och övriga miljöaspekter.

Man anar också de stora läkemedelsbolagens agerande i bakgrunden. De tjänar varje år många miljarder på nämnda sjukdomar – och de ekonomiska incitamenten för att hitta en "lösning" finns helt enkelt inte där. Att ganska ensidigt inrikta sig på genetiska förklaringsmodeller är också ett sätt att bevara status quo – eftersom just våra gener nästan är den enda orsaksfaktor man kan utesluta. Vårt genom har i allt väsentligt varit detsamma sedan åtskilliga tusen år, alltså långt innan förekomsten av sjukdomar som cancer, diabetes och Alzheimers formligen exploderat.

I vissa avseenden förefaller faktiskt också de nämnda fonderna mest likna vilka vinstdrivande, börsnoterade bolag som helst – med höga chefslöner, en omfattande administration och reklamverksamhet.

Men en "revolution" är nu på väg! Lekmän, som inte är medicinskt utbildade, men läskunniga och utrustade med normalt sunt förnuft, har börjat genomskåda detta. Och precis som boktryckarkonsten på Luthers tid effektivt bidrog till att sprida hans teser, så har dagens Internet givit "vanligt folk" möjligheter att skaffa sig kunskaper och att dela dessa kunskaper och egna erfarenheter med varandra. Det bildas nätverk och sprids viktig kunskap världen över, och trots "kyrkans" kraftfulla motstånd, så får nu "prästerna" och "biskoparna" (läkarna och professorerna) fina sig i att möta patienter som är mer pålästa än de själva! De stora multinationella läkemedelsföretagen skakar i sina grundvalar och tar till alltmer desperata åtgärder för att förhindra att "reformationen" sprids.

Vi kan sägas ha en protestantisk rörelse av megaformat på gång – med mängder av efterföljare till Luther. Och "kyrkan" har problem med sitt budskap. Snart vet alla att dess "godkända mediciner" är åtminstone den tredje vanligaste dödsorsaken i Västvärlden – samtidigt som alternativa metoder av olika slag är både effektiva, billiga och inte förorsakar några dödsfall, men förbjuds därför att de inte är "godkända läkemedel" och därmed inte inbringar läkemedelsföretagen några inkomster.

Efterföljare till Luther i dag (på det medicnska området) är i Sverige sådana som Erik Enby, Annika Dahlqvist, Lars Bern, Ralf Sundberg, Yngve Gustafsson, Nisse simonsson, Uffe Ravnskov m.fl. Min blygsamhet förbjuder mig att räkna in min egen obetydliga person i samlingen. Och världen över finns det tusentals "reformatorer"...

Men eftersom "kyrkan" i form av det medicinska etablissemanget och den ofantligt resursstarka läkemedelsindustrin inte vill gå miste om sina miljardinkomster på sjuka människor, så använder de alla metoder (inkl. forskningsfusk och bedrägeri) för att förhindra att Luthers efterföljare skall sprida sitt budskap. En frisk befolkning är förstås deras stora skräck.

Katolska kyrkan ville en gång fortsätta att prata på latin, så att ingen kunde genomskåda dem – och behålla makten över folket genom att skrämma dem för skärselden och helvetet och därmed också få dem att köpa avlatsbrev för dyra pengar. Dagens läkare använder gärna ett för oss vanliga människor närmast obegripligt "fikonspråk" av medicinska facktermer (på latin!), som gör att de kan få oss att tro på deras kunskaper. Ibland tycks deras språk i stället vara ett sätt att dölja en generande okunskap.

Till sist vill jag bara tillägga, att metaforer är svårhanterliga verktyg. De förutsätter viss fantasi och kunskap hos läsaren – och kan övertolkas. Jag måste förstås också betona, att de enskilda människor som arbetar inom den etablerade sjukvården självklart i de flesta fall är ambitiösa och engagerade aktörer, som vill alla människor väl – och som ofta sliter under närmast omöjliga arbetsförhållanden. Detsamma gäller säkert också i någon mån dem som drar in pengar till de fonder jag inledningsvis nämnde, samt de som arbetar inom läkemedelsindustrin och den medicinska forskningen.

Problemet är bara att de i hög grad är lurade av starka krafter, vars intressen har en helt annan inriktning. Det svåra är också, att åtminstone de professionella inom vården är så påverkade av sin utbildning och av de osanningar och myter som vi hela tiden matas med i media och via okunniga myndigheter att de tycks mycket motståndskraftiga mot enkla påvisbara fakta. Därför kan den "gamla kyrkan" obehindrat fortsätta sin verksamhet – till stor skada för folkhälsan, men till gagn för de kriminella nätverk läkemedelsföretagen utgör.

Jag vill gärna också tillägga, att det naturligtvis i kyrkornas regi – både den katolska och den protestantiska – liksom hos olika frikyrkor och andra religiösa samfund sker mycket kärleksfullt, uppoffrande och viktigt arbete, som jag inte vill kritisera.

Slutligen: Precis som boktryckarkonsten på Luthers tid kunde sprida hans idéer, så kommer Internet i dag att få den gamla kyrkan på fall – och bana väg för en "folkmedicin" värd namnet. Endast viss akutsjukvård och specialistkompetens på några områden kommer att finnas kvar. Och ökade kunskaper om kost och miljöaspekter kommer att minska behovet av vård generellt. Möjligen kan den officiella sjukvårdens totala kollaps – som annars verkar mycket nära - på så sätt undvikas."

 
Synpunkten om den officiella sjukvårdens totala kollaps tycks ha varit profetisk?
SE

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